- frayage
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• av. 1946; de frayer, pour trad. all. Bahnung♦ Physiol. Phénomène consistant dans le fait que le passage d'un flux nerveux dans les conducteurs devient plus facile en se répétant.⇒FRAYAGE, subst. masc.A.— Action de frayer. Le frayage d'un chemin (QUILLET 1965).B.— MÉD., dans le domaine psycho-physiologique. Passage d'une excitation d'un neurone à l'autre, qui se réalise par une voie déjà empruntée, correspondant ainsi à une moindre résistance (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971). Un stimulus (...) peut, à la fois profiter de la perméabilité plus grande des synapses et la confirmer en l'accentuant, par effet de frayage ou d'accord des chronaxies (RUYER, Cybern., 1954, p. 73).— P. anal., en psychol. Passage, cheminement facilité du fait de son itération. Les aboutissants pathologiques de certains frayages psychologiques (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 273).frayage [fʀɛjaʒ] n. m.ÉTYM. Av. 1946; de 1. frayer, pour traduire l'all. Bahnung.❖♦ Physiol. Phénomène consistant dans le fait que le passage d'un flux nerveux dans les conducteurs devient plus facile en se répétant.♦ Psychan. « Terme utilisé par Freud lorsqu'il donne un modèle neurologique du fonctionnement de l'appareil psychique (1895) : l'excitation, dans son passage d'un neurone à un autre, doit vaincre une certaine résistance; lorsqu'un tel passage entraîne une diminution permanente de cette résistance, on dit qu'il y a frayage : l'excitation choisira la voie frayée de préférence à celle qui ne l'est pas » (Laplanche et Pontalis).
Encyclopédie Universelle. 2012.